
Il était peut être une fois (on ne sait jamais distingué le vrais du faux, sous l'effet de l'alcool) un riche prince qui s'ennuyait toute seul dans son immense chateau.
Alors celui ci décida de partir en croisade contre des païens quelquonques, qui n'avaient rien demandé à personne. Lorsqu'il les eu tous exterminés jusqu'au dernier, violés, écartelés, le prince s'ennuyait toujours autant, alors il s'engagea dans l'inquisition. Là, il condamna moult innocentes au bucher,pas sans les avoirs violé auparavant.
Bien que déjà immensément riche, il augmenta les impots de ses sujets. Ceux ci vinrent se plaindre auprès du prince de ne pouvoir travailler suffisament pour payer tout les nouveaux impots. Celui ci leur dit la phrase historique, qui fut moult fois cité, référencé par ses descendants:
"Travaillez plus, pour payer plus!"
Après cela il les fit empaler. (après avoir préhalablement violé femmes et enfants).
Comme il venait d'executer la majeur partie de ses sujets, il partit au marché pour se trouver de nouveaux esclaves. Au marché, le prince rencontra son ami le baron Edward-Henry, qui, lui aussi, était venu acheté de nouveaux esclaves.
Comme les deux s'ennuyaient, ils décidèrent de se déclarer mutuellement la guerre, et que le vainqueur ramasserait les survivants du perdant.
Après avoir décimés les villes de son amis, rasé ses champs, démembré puis violés toute les femmes, il ne resta plus grand chose à esclavagiser...
Etant seul dans son chateau (non plus au sens figuré, mais au sens litteral) , le prince s'abandonna dans le vin et l'opium, et durant l'une de ses beuveries solitaires , il mit le feu à son chateau...
Bien heureusement, il s'en tira miraculeusement. Il dût alors se confronter à un choix douloureux... manger son dernier cheval, ou le monter et partir à l'aventure?
Finalement, il prit son armure et son épée (au cas où il croiserait quelques païens sur le chemin), sa dernière bouteille de vin et s'en alla par les bois.
Il tomba par hasard sur la caverne d'un vieux dragon. Comme le dragon roti a meilleur goût que le cheval cru, le prince fonce à l'assault de la bête et parvient on ne sait trop comment, à enfoncer son truc pointu dans le point faible caché de la bête et la tue sur le coup. Quel ne fut pas sa surprise lorsqu'une gonzesse se jette dans ses bras en pleurant.
_"Merci, Ô preux chevalier, de m'avoir secouru de cette bête immonde... je serais à jamais votre humble servante, et je suis également la princesse du Comté Ocon, mon père voudra surement vous remercier pour votre courage immense."
C'est ainsi que le prince fût célébré pendant 40jours et 40nuits, ses exploits furent contés aux quatres coins du pays, plusieurs chants lui furent dédié, et le pape vint en personne pour le canoniser.
Il se mariat avec la princesse et fit beaucoup BEAUCOUP d'enfants.
Devenu obèse, il resta dans son chateau toute la journée à manger du pain à la viande, il fût ainsi réputé comme le roi le plus pacifiste et miséricordieux du royaume.
Il mourrut à 90ans, dans son sommeil, un grand record, puisqu'à cette époque, avec la peste et la guerre, la moyenne était de 32ans.

Vous vous demandiez pourquoi , lorsque l'on raconte un conte de fées, l'histoire se passe toujours du point de vue de la princesse , et jamais du prince?
Ps:le titre " Conte convenable à l'usage des personnes légèrement démentes" est bien sûre une référence à la nouvelle "Conte de fée à l'usage des moyennes personnes " de Boris Vian, que j'invite à lire et relire,cette petite perle d'humour absurde et déjanté, digne d'un des meilleurs trips au LSD de Lewis Carrol.
L-arlequine, Posté le dimanche 17 mars 2013 10:31
Dommage que ce ne soit qu'un rêve, le miens existe mais ne veux plus de moi, drôle de paradoxe.